Sur l’ancien site d’ECT à Louvres, la moisson du maïs s’est bien déroulée.
Après avoir finalisé les apports de terres inertes pour réhabiliter le site, ECT a œuvré à la reconstitution de la couche supérieure de l’horizon agricole. Cela a nécessité la reprise et le renappage des terres végétales décapées au commencement de l’exhaussement. Pour la remise en culture du terrain, et malgré une météo très pluvieuse début mai, l’exploitant agricole a pu semer du maïs. 6 mois plus tard, en octobre sous un ciel menaçant, la récole du maïs a eu lieu avec succès.
Voici le retour de l’exploitant agricole sur cette première récolte
» Pour apprécier la qualité d’une récolte, il faut poser le contexte particulier du site et celui de l’année. Concernant cette récolte, le semis de maïs est intervenu un peu tard en saison ( le 5 mai 2021) sur un sol encore fraîchement bouleversé et au moins sur une partie, pas encore « reposé ».
Compte tenu de ce contexte et en limitant les interventions, la levée du maïs et de la préparation de sol ont été satisfaisantes et le désherbage maîtrisé. D’une façon générale, la conduite technique et agronomique a été optimale, raisonnée et en lien avec le « potentiel probable de la parcelle ».
La croissance du maïs a été correcte, liée à une pluviométrie de fin de printemps et d’été favorable : 337,2 mm de pluie entre le 5/05 et le 20/10 soit la moitié de la pluviométrie annuelle moyenne. La pluviométrie importante a été en revanche un handicap au moment de la récolte, avec quelques zones humides. Ceci étant, la récolte a eu lieu dans des conditions globalement satisfaisantes.
Le résultat, pour une première année de remise en culture, est conforme à l’objectif fixé.
Il convient désormais de tenter d’implanter une culture d’hiver (orge ou blé) afin de favoriser la reconstruction physique du sol et de permettre l’implantation d’un colza à l’automne 2022 dans le but de profiter de l’enracinement pivot de cette plante. Les fertilisations organiques, azotées et phospho-potassiques seront conduites à partir d’analyses réalisées au printemps prochain.
Il restera à voir quelques points bas, un peu humides et protéger au maximum la structure de ces sols.
En conclusion, première récolte sans préoccupations particulières pour les années venir. »