Entreprise Engagée pour la Nature avec l’OFB

ECT inscrit son développement dans une stratégie d’économie circulaire et de proximité. En effet, ECT réutilise les terres inertes des chantiers franciliens pour s’engager avec les territoires dans la réalisation d’aménagements verts, non-bâtis et durables.

Une quinzaine de projets d’ECT sont régulièrement en cours en Île-de-France. Ils réutilisent chaque année près de 15 millions de tonnes de terres excavées.
La gestion quotidienne de ces flux de matériaux questionne les enjeux de l’urbanisme durable, métabolisme urbain, d’aménagement et d’attractivité des territoires.

Fossés de stockage et d'infiltration des eaux sur le site de Grisy-Suisnes (77) - Water storage and infiltration ditches at the Grisy-Suisnes site (77)

Méthode pour réaliser l'état des lieux et le plan d'action

L’état des lieux a été réalisé selon la méthodologie de la norme NF X32-001.

Un groupe de travail transversal aux différents métiers de l’entreprise (conception, exploitation, aménagement) a permis :

  • la réalisation d’un état des lieux
  • la co-construction des enjeux et des objectifs
  • l’élaboration du plan d’action 

La validation du plan a mobilisé l’adhésion de l’ensemble des salariés,  de la direction, de nos parties prenantes pertinentes et de nos partenaires locaux.

L’aménagements écologiques sur le site d’ECT à Roissy-en-Brie (77)

© ECT

 

Périmètre du plan d'action

1

Conception du projet

  • Définition des nouveaux usages du site
  • Application de la séquence ERC
  • Détermination des cibles biodiversité
  • Co-construction et concertation avec les parties-prenantes (collectivités, repreneurs/gestionnaires, futures usages et associations locales

2

Travaux d'aménagement

  • Apports de terres excavées et terrassement
  • Traçabilité des terres
  • Aménagement des infrastructures écologiques,
  • Semis et plantations

3

Restitution / cession à l'euro symbolique

  • Transmission d’un guide de gestion et d’un plan de gestion simplifié des « entités naturelles »)
  • Dans certains cas, la pérennisation s’appuie sur une convention. Elle précise les objectifs écologiques. et décrit les opérations de gestion adaptées aux exigences écologiques des milieux et infrastructures écologiques créés.

Stratégie biodiversité et engagements pour la Nature

Assurer le maintien de la stabilité des sols, lutter contre l’érosion des horizons superficiels, freiner le départ des eaux de pluie/météorites.

Il s’agit de maîtriser les mouvements d’eau et de sols par une gestion hydraulique adaptée et de réduire les l’impact du ruissellement dans les eaux de surface, le milieu aquatique et sur les sols en place.
La principale actions consiste à réaliser une topographie adaptée et des ensemencements ciblés pour éviter tout ravinement.

Encemenser et planter les talus
Créer une zone humide

Limiter et réduire l’impact du projet sur les milieux naturels et les espèces patrimoniales

Pendant la phase des travaux et des apports de terres, il s’agit de protéger le patrimoine présent, espèces et habitats à enjeux. Cela implique se sensibiliser et former tous les collaborateurs de la chaîne de valeur.

Et en parallèle, de créer de espaces de grande qualité écologique en innovant en terme de biodiversité : création d’habitats spécifiques pour les espèces à enjeux.

Lors de la phase d’aménagement, l’objectif est d’améliorer la biodiversité en réalisant une végétalisation de qualité (ensemencements et plantations).

Pérenniser les milieux naturels créés

Il s’agit de former et informer le repreneur/futur gestionnaire : co-construction du projet, information sur les enjeux et les obligations réglementaires.

Surveiller, contenir et lutter contre les espèces exotiques envahissantes (EVEE)

Lutter contre les  EVEE demande de développer la connaissance de leur impact sur les sites (cartographie). Et de former les salariés pour favoriser les intervention rapides après identification. En complément suivre et partager les retours d’expériences.

Renouée du Japon
Lutter contre la Renouée du Japon

La réutilisation de terres excavées du BTP sur le site d’ECT à Villeneuve-sous-Dammartin (77)  permet la création de vergers et de zones propices à la de biodiversité : milieu humides, boisements, lisières, nichoirs pour la Chouette chevêche et habitat pour l’Œdicnème criard

© Gil Fornet / ECT

Vos questions les plus fréquentes

Le verger est un milieu particulier.  A l’état naturel, ce type de végétation n’existe pas. Il s’agit d’une création humaine. La plantation d’un verger est propice à l’installation de plusieurs espèces d’oiseaux. Les arbres fruitiers, en vieillissant, développent des cavités utilisées par diverses espèces comme mésanges, huppes ou chouettes.

Certains vergers permettent également de planter des arbres rares et locaux. 

La lisière boisée est un espace clé. En bordure de forêt, elle agit comme une zone de transition entre les espaces boisées et les milieux ouverts pour former un corridor écologique. Les lisières doivent représenter une zone arbustive aussi variée que possible pour fournir des gîtes et couvert à une faune nombreuse .

Une espèce végétale exotique envahissante est une plante qui est introduite dans un nouvel environnement où elle n’est pas native et qui prolifère de manière agressive, causant des dommages écologiques, économiques ou sociaux. Ces plantes peuvent avoir été délibérément introduites pour l’horticulture, l’agriculture ou d’autres utilisations, ou peuvent être arrivées accidentellement via le commerce international, les transports ou d’autres activités humaines.

Une fois établies dans leur nouvel habitat, les espèces végétales exotiques envahissantes ont souvent un avantage compétitif par rapport aux espèces indigènes. Elles peuvent se propager rapidement, supplanter la végétation indigène, perturber les écosystèmes naturels, réduire la biodiversité, altérer les cycles naturels des nutriments et de l’eau, perturber les services écosystémiques et même menacer les espèces en voie de disparition.

La lutte contre les espèces végétales exotiques envahissantes est un défi majeur pour la conservation de la biodiversité et la gestion des écosystèmes dans de nombreuses régions du monde. Des mesures de prévention, de contrôle et d’éradication sont souvent nécessaires pour limiter leur propagation et minimiser leurs impacts néfastes.

Plante EVEE sur le site ECT Grisy-Suisnes
Renouée du Japon sur le site ECT de Grisy-Suisnes

L’urbanisation fait disparaitre les sols perméables mais également des zones humides, indispensable pour la diversité des écosystèmes. En effet, la zone humide est un milieu écologique complémentaire aux boisements, bosquets, prairies et vergers. Elle permet une diversification de la flore et de la faune. La présence d’eau permet à diverses espèces de s’y installer et se développer.

Par ailleurs, la zone humide joue un rôle dans la qualité de l’eau avec des fonctions d’épuration des eaux, de tamponnement et restitution régulière de l’eau stockée. Elle permet aussi de rafraîchir l’air.

 

Les Espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) sont l’une des cinq causes de l’effondrement de la biodiversité. En tant qu’entreprise engagée pour la nature auprès de l’OFB, ECT a un triples objectifs de lutte :

  • la diminution sur ses sites de leur prolifération
  • la limitation de leur dissémination à partir des chantiers-clients
  • la création d’une offre dédiée à la gestion des terres de chantiers impactées aux EVEE

Pour cela ECT a créer un livret, permettant à la fois identifier, connaître, lutter, supprimer ces espèces. Ce guide donne des recommandations pour chacune des plantes envahissantes : 

  • La Rénouée du Japon
  • L’arbre à Papillon
  • La Berce du Caucase
  • Le Galéga Officinal
  • Les Ambroisies
  • La Balsamine de l’Himalaya
  • La Pomme épineuse
  • Le Raisin d’Amérique
  • Les Herbes de la Pampa

 Il est important pour les gestionnaires des sites de surveiller régulièrement la présence d’EVEE et de mettre en œuvre des mesures de contrôle appropriées pour limiter leur propagation et leurs impacts. Voici les 7 bonnes pratiques : 

  • INFORMER NOS CLIENTS
    terrassiers et transporteurs du risque d’apports dans les terres et de dissémination sur nos sites.
  • CARTOGRAPHIER
    les zones impactées pour mesurer leur évolution.
  • ÉVALUER
    le type de d’intervention à réaliser selon les plantes et leur emplacement sur le site.
  • SURVEILLER
    régulièrement le site pour identifier la présence de plantes invasives.
  • DÉLIMITER
    les zones pour les éviter à pied ou avec les engins de chantiers.
  • COMMUNIQUER
    sur nos pratiques et résultats avec des retours d’expériences internes et externes.
  • LUTTER
    Neutraliser les espèces végétales exotiques envahissantes en les arrachant avec précaution ou en les enterrant au fond d’un casier.
    Contenir en ceinturant les zones d’espèce végétale exotique envahissante avec des plantes plus compétitives.
    Végétaliser provisoirement les sols nus avec un semis de couvre-sol pour les rendre inattractifs.

Limiter les impacts environnementaux

Dans le cadre de la certification ISO 14001, renouvelée en 2020, ECT, dans un processus de progrès continu, met en place des moyens permettant de limiter les impacts environnementaux de ses activités.

Tous les sites ECT en exploitation sont certifiés ISO 14001.

Consulter la certification ISO 14001 

Un maillage optimisé des sites.

Les sites exploités par ECT sont de deux natures pour permettre un maillage optimisé des transports de terres inertes

  • Un maillage de sites de petites tailles susceptibles d’accueillir quelques centaines de milliers de m3 de matériaux provenant de gisements locaux. Ce réseau, qui s’installe progressivement sur l’ensemble de l’Ile de France, permet de réduire la durée des transports en camion et de contribuer ainsi à un meilleur bilan carbone grâce à la réduction de la production de gaz à effet de serre.
  • des sites de grande tailles comme celui de Villeneuve-sous-Dammartin (77) susceptibles d’accueillir plusieurs millions des m3 de matériaux permettant de répondre à des flux de camions importants correspondant à de gros chantiers de terrassement en Ile de France

Une prospection systématique est menée auprès des entreprises en charge des travaux pour élaborer avec elles, les solutions permettant de limiter les impacts environnementaux : choix des sites d’accueil et des itinéraires d’accès aux zones de dépôt privilégiant les routes à grande circulation afin de limiter au maximum les nuisances occasionnées aux  riverains.

Maitrise de la production de poussières et de boues

Dans le respect de la réglementation sur le maintien de propreté de la voie publique et sur la dispersion de poussières, ECT s’engage, sur tous ces sites d’aménagement  au maintien de la propreté du site et des voiries publiques d’accès pendant la durée des travaux d’aménagement. En fonction de l’importance du chantier, un « roudiluve », bac de lavage des roues des poids lourds, est implanté en sortie du site.

En période sèche, les pistes et les secteurs en cours de remblayage sont arrosés si nécessaire. Les voiries permettant l’accès au site sont régulièrement nettoyées par une balayeuse.

Maîtrise des nuisances sonores

Dans le respect de l’article R 48-5 du Code de la santé publique relatif à la lutte contre les bruits de voisinage, ECT prend toute les dispositions pour organiser l’exploitation des sites d’aménagement afin de limiter les émissions de bruit gênantes et veille à l’entretien régulier de son matériel.

Protection des eaux

De par le caractère inerte des matériaux apportées, le projet d’aménagement ne présente pas de risque de pollution pour les eaux de surface et souterraines.
Si nécessaire, une étude hydraulique est effectuée afin d’orienter et réguler les eaux de ruissellement.

En savoir plus sur les indicateurs de qualité environnementale et sociétale des projets d’ECT

Pour recevoir
les dernières actualités d'ECT