ECT, acteur de l’économie circulaire des terres du BTP

ECT inscrit son développement dans une stratégie d’économie circulaire et de proximité. En effet, ECT réutilise les terres inertes des chantiers franciliens pour s’engager avec les territoires dans la réalisation d’aménagements verts, non-bâtis et durables.

Une quinzaine de projets d’ECT sont régulièrement en cours en Île-de-France. Ils réutilisent chaque année près de 15 millions de tonnes de terres excavées.
La gestion quotidienne de ces flux de matériaux questionne les enjeux de l’urbanisme durable, métabolisme urbain, d’aménagement et d’attractivité des territoires.

C'est quoi l'économie circulaire ?

L’ADEME définit l’économie circulaire comme « un système économique de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ».

Ce système circulaire met donc l’accent sur de nouveaux modes de conception, sur le prolongement de la durée d’usage des produits, mais aussi sur l’usage plutôt que la possession de biens, sur le réemploi, la réutilisation, et le recyclage.

 

Ainsi, la réutilisation des terres excavées des chantiers du BTP pour réaliser des projets d’aménagement non-bâti s’intègre résolument dans un modèle d’économie circulaire.

L’économie circulaire des terres excavées du BTP mise en œuvre ECT favorise la création de boucles locales positives

Le site d’ECT à Villeneuve-sous-Dammartin (77) est emblématique de la réutilisation des terres excavées du BTP.

© AM Filaire

 

Economie circulaire et métabolisme urbain?

Se poser la question de la maîtrise du métabolisme urbain, c’est considérer les villes comme “consommatrices” de matières et d’énergie. Soit produites directement sur leur territoire, soit indirectement par les matériaux, biens et services qu’elles importent ou exportent.

Ces flux de matières et d’énergies traversent l’écosystème urbain de manière linéaire. En amont, des ressources sont extraites des réservoirs de la nature. Puis les diverses activités urbaines les exploitent ou les transforment. Et enfin, en aval, elles sont renvoyées à l’écosystème sous forme dégradée (voire non dégradable). Ces rejets de matières de rebut touchent donc l’atmosphère, l’eau et les sols, sous différentes formes. Les impacts pour les écosystèmes et plus généralement la biosphère sont multiples.

 

Les terres excavées sont produites par la nécessaire activité bâtimentaire de la ville. D’ailleurs, réglementairement, ces terres sont considérées comme des déchets. Pourtant il s’agit d’un matériau noble, réutilisable et recyclable tel quel, sous réserve qu’il soit inerte (non pollué). 

 

Pour donner un ordre de grandeur, on estime qu’une région comme l’Ile-de-France produit annuellement 22 millions de tonnes de terres excavées (hors construction du Grand Paris Express).

Comment ECT agit pour l'économie circulaire des terres des chantiers du BTP

Réutiliser les terres excavées

La démarche d’économie circulaire d’ECT apporte une réponse durable à la nécessité de réutiliser localement les terres de excavées.

Les boucles de réutilisation des terres des chantiers de la construction sont autant de projets d’aménagement à vocation environnementale ou sociétale, conçus et réalisé par ECT.

 

De même, le réemploi de terres pour le remblaiement et la sécurisation des carrières franciliennes favorise cet usage circulaire des terres.

La réutilisation des terres excavées permet l’autofinancement du projet.

Recycler les fonciers délaissés​

La réutilisation des terres excavées permet de financer par des projets concertés avec la collectivité, les projets d’aménagement. Ces projets redonnent une nouvelle vie, un nouvel usage à des sites abimés, délaissés ou des friches. Il s’agit d’un véritable recyclage de foncier sans usage.

Une boucle circulaire et locale

Enfin, ECT a la vocation d’agir localement grâce à un maillage du territoire de ses sites de réception et d’aménagement. 

L’objectif est de rapprocher les sites d’excavation des sites de réceptions des terres. La réutilisation des terres sert un projet local. 

La proximité des sites limite l’impact carbone du transport.

La réutilisation de terres excavées du BTP sur le site d’ECT à Villeneuve-sous-Dammartin (77)  permet la création de vergers et de zones propices à la de biodiversité : milieu humides, boisements, lisières, nichoirs pour la Chouette chevêche et habitat pour l’Œdicnème criard

© Gil Fornet / ECT

Vos questions les plus fréquentes

Les matériaux inertes sont définis par le Code de l’environnement à l’article R541-8.

Il s’agit de matériaux qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique importante. Les matériaux inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique. Ils ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine (Directive 1999/31/CE du conseil du 26 avril 1999 – JOCE du 16 juillet 1999).

Il est interdit de procéder à une dilution ou à un mélange des déchets dans le seul but de satisfaire aux critères d’admission (Arrêté du 28 octobre 2010).

Les terres excavées inertes appartiennent à la catégorie des matériaux inertes.

Chaque année, en région parisienne, on estime entre 20 à 25  millions de tonnes de terres qui sont excavées par le BTP et qui sortent de l’emprise du site d’excavation.

Fort de son expérience et des services proposés au BTP, ECT est leader sur le territoire francilien de la gestion des terres excavées.

Selon les principes de l’économie circulaire, ECT réutilise sur ses sites chaque année près de 15 millions de tonnes de terres excavées. Ces apports de terres permettent de concevoir et financer des projets d’aménagement concertés, durables et utiles aux territoires. 

 

 

Limiter les impacts environnementaux

Dans le cadre de la certification ISO 14001, renouvelée en 2020, ECT, dans un processus de progrès continu, met en place des moyens permettant de limiter les impacts environnementaux de ses activités.

Tous les sites ECT en exploitation sont certifiés ISO 14001.

Consulter la certification ISO 14001 

Un maillage optimisé des sites.

Les sites exploités par ECT sont de deux natures pour permettre un maillage optimisé des transports de terres inertes

  • Un maillage de sites de petites tailles susceptibles d’accueillir quelques centaines de milliers de m3 de matériaux provenant de gisements locaux. Ce réseau, qui s’installe progressivement sur l’ensemble de l’Ile de France, permet de réduire la durée des transports en camion et de contribuer ainsi à un meilleur bilan carbone grâce à la réduction de la production de gaz à effet de serre.
  • des sites de grande tailles comme celui de Villeneuve-sous-Dammartin (77) susceptibles d’accueillir plusieurs millions des m3 de matériaux permettant de répondre à des flux de camions importants correspondant à de gros chantiers de terrassement en Ile de France

Une prospection systématique est menée auprès des entreprises en charge des travaux pour élaborer avec elles, les solutions permettant de limiter les impacts environnementaux : choix des sites d’accueil et des itinéraires d’accès aux zones de dépôt privilégiant les routes à grande circulation afin de limiter au maximum les nuisances occasionnées aux  riverains.

Maitrise de la production de poussières et de boues

Dans le respect de la réglementation sur le maintien de propreté de la voie publique et sur la dispersion de poussières, ECT s’engage, sur tous ces sites d’aménagement  au maintien de la propreté du site et des voiries publiques d’accès pendant la durée des travaux d’aménagement. En fonction de l’importance du chantier, un « roudiluve », bac de lavage des roues des poids lourds, est implanté en sortie du site.

En période sèche, les pistes et les secteurs en cours de remblayage sont arrosés si nécessaire. Les voiries permettant l’accès au site sont régulièrement nettoyées par une balayeuse.

Maîtrise des nuisances sonores

Dans le respect de l’article R 48-5 du Code de la santé publique relatif à la lutte contre les bruits de voisinage, ECT prend toute les dispositions pour organiser l’exploitation des sites d’aménagement afin de limiter les émissions de bruit gênantes et veille à l’entretien régulier de son matériel.

Protection des eaux

De par le caractère inerte des matériaux apportées, le projet d’aménagement ne présente pas de risque de pollution pour les eaux de surface et souterraines.
Si nécessaire, une étude hydraulique est effectuée afin d’orienter et réguler les eaux de ruissellement.

En savoir plus sur les indicateurs de qualité environnementale et sociétale des projets d’ECT

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