Créer des milieux écologiques diversifiés
Sur ses aménagements, ECT recrée des mosaïques de milieux naturels adaptés à l’environnement du site :
plantations forestières, prairies ensemencées, zones humides, steppes, tout en améliorant la gestion sur le site des eaux météorites.
ECT restaure les écosystèmes pour favoriser la biodiversité et le bien-être des hommes.
boisements & lisieres boisées
la diversité fait le bois
Les requalifications paysagères et écologiques réalisées par ECT sur les sites accueillent très souvent des espaces forestiers. Les bois accueillent des groupes d’arbres de tailles et d’âges différents (pluristratifiées). Ils peuvent accueillir des communautés variées et diverses de mammifères, d’oiseaux et d’insectes. Pour favoriser la biodiversité et la fonctionnalité écologique du milieu, ECT conçoit ses boisements en privilégiant les essences locales et une diversification des strates arbustives et arborées.
En bordure de forêt, la lisière forestière est un espace-clé. Elle agit comme une zone de transition entre les espaces boisés et les milieux ouverts (prairie) pour former un corridor écologique.
Planter des arbres, quels bénéfices ?
Planter des arbres répond à des objectifs fondamentaux favorables à l’environnement et à la régularisation du climat :
- Les arbres pompent l’eau dans les sols et la relâchent dans l’atmosphère (évapo-transpiration), ainsi ils rafraîchissent l’air et permettent la formation des nuages et des pluies.
- De façon plus globale, ils utilisent le CO2 pour la fabrication du bois et stockent ainsi le carbone limitant le dérèglement climatique.
Pourquoi créer des strates arbustives ?
La stratification verticale des milieux forestiers est un gage de diversité des espèces et de développement du milieu.
La plus grande variété d’habitats est obtenue quand la forêt se se décompose ainsi :
- strate herbacée
- strate arbustive
- strate arborescente basse
- strate arborescente haute (> 30 m)
la prairie
un milieu dynamiquE
Les prairies accueillent des communautés d’invertébrés, de fleurs et d’oiseaux spécifiques voire remarquables, caractéristiques des espaces très ouverts. En Île-de-France, avec la disparition de l’élevage, les prairies disparaissent progressivement. Il convient, comme le bocage, de les conserver pour la richesse que représente cet écosystème.
Focus sur les abeilles sauvages
80 % des abeilles nichent dans le sol (et non dans des ruches).
ECT travaille à restaurer les habitats naturels des abeilles terricoles et sabulicoles,
En semant des prairies fleuries de couvres-sols à base de trèfles, sainfoin, lotier, ECT renforce leurs ressources alimentaires et crée des milieux de reproduction adaptés.
les zones humides
pourquoi créer des zones humides ?
La zone humide joue un rôle dans la qualité de l’eau avec des fonctions d’épuration des eaux, de tamponnement et restitution régulière de l’eau stockée. Elle permet aussi de rafraîchir l’air. Ces services rendus sont appelés services écosystémiques.
Les ouvrages de récupération des eaux de pluie permettent de créer des micro-milieux (fossés, noues, mares) qui vont stocker de l’eau de façon permanente ou temporaire
Zone humide créée à Roissy-en-Brie (77)
© ECT
Surfaces agricoles
Certaines parcelles dont ECT a finalisé les aménagements, sont remises en agricultures. Ce sont près de 450 hectares de terres agricoles dont 2 projets avec la SAFER.
Une couche épaisse de terre végétale présente à l’origine sur le site est renappée sur les parties destinées à l’agriculture. La mise en pratique d’une agriculture de conservation par l’agriculteur permet de retrouver un rendement satisfaisant en quelques années. Certains sites abîmés, la terre végétale présente à l’origine n’est pas suffisante. Pour reconstituer un horizon fertile, la reconstitution de la couche supérieure cultivable est réalisée à partir du substrat fertile.
En complément des parcelles agricoles, des vergers peuvent être plantés. Création humaine, le verger est propice à l’installation de plusieurs oiseaux. Les arbres fruitiers, en vieillissant, développent des cavités utilisées par diverses espèces comme certaines mésanges, huppes ou chouettes. Sur certains sites, la réhabilitation de surfaces agricole s’accompagne de la plantations de haies.
Champs de betteraves sur le site de Villeneuve-sous-Dammartin (77), juin 2023.
© ECT
Vos questions les plus fréquentes
Le verger est un milieu particulier. A l’état naturel, ce type de végétation n’existe pas. Il s’agit d’une création humaine. La plantation d’un verger est propice à l’installation de plusieurs espèces d’oiseaux. Les arbres fruitiers, en vieillissant, développent des cavités utilisées par diverses espèces comme mésanges, huppes ou chouettes.
Certains vergers permettent également de planter des arbres rares et locaux.
La lisière boisée est un espace clé. En bordure de forêt, elle agit comme une zone de transition entre les espaces boisées et les milieux ouverts pour former un corridor écologique. Les lisières doivent représenter une zone arbustive aussi variée que possible pour fournir des gîtes et couvert à une faune nombreuse .
L’agriculture de conservation a été officiellement définie par la FAO en 2001, comme reposant sur trois grands principes :
- Couverture maximale des sols (faite de résidus, de culture ou de couverts semés).
- Absence de travail du sol (seule la perturbation de la ligne de semis est tolérée).
- Diversification des espèces cultivées (rotations longues et cultures associées).
L’urbanisation fait disparaitre les sols perméables mais également des zones humides, indispensable pour la diversité des écosystèmes. En effet, la zone humide est un milieu écologique complémentaire aux boisements, bosquets, prairies et vergers. Elle permet une diversification de la flore et de la faune. La présence d’eau permet à diverses espèces de s’y installer et se développer.
Par ailleurs, la zone humide joue un rôle dans la qualité de l’eau avec des fonctions d’épuration des eaux, de tamponnement et restitution régulière de l’eau stockée. Elle permet aussi de rafraîchir l’air.
Les steppes sont des écosystèmes caractéristiques de l’Eurasie ou des zones méditerranéennes. Caractérisées par une végétation rase et la présence de pierres qui rendent l’espace inculte, ces espaces pauvres en végétation sont appréciés par certains oiseaux.
C’est le cas de l’Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus). Ce milieu particulier permet à l’oiseau de se reproduire, caché sur le sol, et de se déplacer en toute sécurité dans un espace dégagé où il peut voir de loin approcher ses éventuels prédateurs.
Le nord de l’Île-de-France accueille les populations les plus septentrionales de cet oiseau. Il a en effet quasi-disparu des Hauts-de-France ainsi que des pays du nord de l’Europe. Pour aider à son maintien dans le nord de la Seine-et-Marne, et à la demande des services de l’État, ECT a réalisé une « steppe » de 1,2 ha sur le site. L’objectif ? Permettre à un couple d’Œdicnème criard dérangé par les travaux du contournement routier Est de Roissy de se relocaliser sur le territoire.